Les températures baisses, les jours raccourcissent, c’est donc le bon moment pour se caler dans le canapé avec une excellente BD. Voici nos coups de cœur découverts au rayon bandes dessinées !
C’est un album d’une grande tendresse ! Dans Les grands espaces, Catherine Meurisse revient sur sa jeunesse passée dans les Deux-Sèvres, où ses parents ont choisi de s’installer. Avec un style qui évoque Bretécher, la dessinatrice revient sur cette époque fondatrice, qui lui a donné le goût de la création. Un superbe ouvrage sur la transmission.
Cet album est une curiosité, qui mérite amplement le titre de roman graphique. L’Américaine Emil Ferris était une inconnue, jusqu’à ce qu’elle sorte à 55 ans ce premier ouvrage imposant. Sous la forme d’un journal intime, « Moi ce que j’aime, c’est les monstres » suit une jeune fille qui enquête sur la mort de sa voisine. Une prouesse graphique et romanesque sur plus de 400 pages.
Negalyod est une œuvre de science-fiction magistrale, qui n’est pas sans rappeler Moebius. Dans un monde futuriste sillonné par les tuyaux, un berger part en ville pour se venger suite à une tragédie. Cette bande dessinée regorge de planches dans lesquelles le lecteur se plonge avec délice, tant elles donnent à ressentir la démesure du monde imaginé par Vincent Perriot
Dans ce 4e tome, Riad Sattouf continue de déplier ses souvenirs d’enfances. Cette fois, l’auteur raconte le passage de l’enfance à l’adolescence. Riad Sattouf dit que cet album est celui qu’il a voulu écrire dès le début, mais qu’il fallait passer par 3 tomes pour y arriver. Tout ce chemin lui a permis d’arriver au secret de famille dont il n’arrivait pas à parler. Et ce n’est pas ici qu’on le spoilera !