Dilili à Paris, le nouveau long-métrage d’animation de Michel Ocelot, est une véritable déclaration d’amour à la capitale française. Le réalisateur de Kirikou vous plonge dans le Paris de la Belle Époque. Un film carte postale pour tous !
Dilili à Paris : la capitale comme personnage principal
Dilili, c’est le prénom d’une princesse kanake, « qui vient de l’autre bout de la terre » pour enquêter sur une série d’enlèvements de fillettes. Aidée d’Orel, un jeune livreur en triporteur, elle sillonne Paris et ses lieux les plus emblématiques : Montmartre, la place de la Concorde, le Moulin Rouge, l’Opéra Garnier… Au fil de ses déambulations, la petite Dilili rencontre ceux qui ont marqué ce Paris de la Belle Epoque : Toulouse Lautrec, Picasso, Marie Curie ou encore Monsieur Eiffel, himself ! La prouesse du réalisateur, c’est d’intégrer au film de vraies photographies de la Ville lumière retravaillées. Le résultat est stupéfiant !
Un objet culturel à résonance actuelle
Derrière l’esthétisme de Dilili à Paris, Michel Ocelot revendique un film sur la libération féminine, pour « lutter contre la maltraitance des filles et des femmes, fléau mondial. »
Le réalisateur délivre un message humaniste, contre les préjugés, les insultes sexistes et racistes. Pas étonnant que le personnage de Dilili soit devenue messagère de l’Unicef, dans le cadre de la journée internationale de la fille, le 11 octobre ! Un clip a été réalisé pour l’occasion, contre les mariages précoces et pour le droit des filles à l’éducation. Raison de plus pour courir voir Dilili à Paris, une magnifique fable féministe doublée d’un chant d’amour à la culture française !
Sortie le 10 octobre